Les repères des rituels
« Le thé ! Béni soit le rituel du thé quotidien de 5 heures ! »
Agatha Christie
Les rituels, ce sont tous ces codes que nous établissons dans nos différents réseaux pour rentrer en relation. Pensez à la façon dont on se salue le matin dans votre famille, comment on se dit bonjour en arrivant au bureau, comment sait-on que l’on va s’arrêter, faire une pause, comment on se quitte après journée et comment on se retrouve en famille pour se reséparer peut-être et entrer en contact avec d’autres personnes au club de sport pour encore se quitter et encore se retrouver et encore se quitter….
Ces petits moments n’ont l’air de rien, ce sont comme des charnières entre des temps jugés souvent plus importants, comme le retrait ou l’activité.
Et pourtant, ce sont ces rituels qui nous permettent de nous sentir en sécurité dans la relation. Il ne s’agit pas ici d’approfondir un sujet ou d’entrer dans une sphère plus intime, il s’agit juste d’entrer en relation.
« Salut, ça va ? » « Oui, ça va, et toi, ça va ? » « Oui, ça va »
Voilà un échange standard, typique d’un rituel.
Si par contrer votre partenaire vous répond « Non, ça ne va pas du tout », soit vous ne l’aurez même pas entendu et vous répondrez comme si tout allait bien, soit vous passerez dans un autre registre plus intime. Dans tout les cas, le rituel sera rompu et le côté sécurisant de l’entrée en relation aussi.
Vous ne vous rendez-pas compte de l’importance du rituel ? Rappelez-vous : qu’avez-vous ressenti, pensé, la dernière fois qu’un collègue n’est pas venu vous saluer ? Comment vous-êtes vous senti dans ce pays étranger où vous ne partagiez pas la langue, ni ne compreniez ce qu’on attendait de vous ?
Pour soigner vos rituels, quelques pistes :
- Faire la liste de vos rituels, les privés et les professionnels
- Questionnez-vous ensuite sur leur importance : qu’est-ce qu’ils vous apportent vraiment ? Sont-ils toujours utiles ?
- Si vous découvrez des rituels obsolètes, qui ne vous apportent plus rien ou n’ont plus de sens, alors il est temps d’en changer
- Border son fiston de 15 ans et lui chanter une berceuse n’est peut-être plus si adapté