Une entreprise, c’est un peu comme une équipe de football. Chacun doit y jouer un rôle différent (l’ailier n’est pas le milieu de terrain, qui n’est pas le gardien de but) pour le bien de l’équipe.
Rien de pire qu’un défenseur qui délaisse sans arrêt le marquage de son homme ou qu’un attaquant qui défend tellement qu’il n’est plus jamais présent –ou qu’il arrive épuisé par trop d’efforts- en zone de finition.
Chacun doit être capable d’occuper son poste, d’en connaitre les forces, les fragilités, les nécessités et les tentations. La gloire, la réussite ne peut s’obtenir que tous ensemble.
Combien de clubs réputés plus forts ne sont-ils pas battus par des équipes inférieures en talent mais supérieure au niveau de la mentalité ? Le football regorge des exploits de Petit Poucets qui en viennent à battre des équipes bien plus fortes sur papier parce qu’ils ont chaussé les bottes de sept lieues que constituent la motivation, le sens de l’entraide, la croyance en l’exploit.
Tant en entreprise que sur le terrain, les réussites résultent d’une bonne gestion des efforts, d’un entrainement régulier, d’une persévérance dans le désir d’atteindre ses objectifs. Mais aussi et surtout dans une façon intelligente, respectueuse et habile de gérer les logiques du don. Pas plus qu’on ne passe le ballon n’importe comment, on ne peut vivre en égoïste sans se préoccuper du travail d’équipe, des attentes et exigences de ses collaborateurs. Il n’est pas question de s’aimer, non, mais bien de porter ensemble loyalement un même objectif, d’arborer les mêmes couleurs, de mettre les compétences de chacun au service d’un projet qui dépasse les intérêts particuliers, qui est celui d’un collectif.
Et, nous le savons, tant dans le jeu que dans le business, il n’y a pas un seul profil, mais tous sont utiles, indispensables au bon fonctionnement du collectif, contribuent à l’acquisition des plus belles victoires : une équipe composée uniquement de dribleurs serait aussi inefficace qu’un club ou ne figurerait que des marathoniens capables d’arracher tous les ballons des pieds de l’adversaire.
L’essentiel est que chacun soit à sa juste place, ne se prenne pas pour quelqu’un d’autre : Tous sont indispensables à l’équipe.
Encore faut-il avoir envie de donner le ballon dans de bonnes conditions, ne pas être rongé par la jalousie, la fainéantise ou le sentiment de sa supériorité.
Les équipes performantes sont celles qui sont capables de faire le petit plus qui permettra d’atteindre les sommets. On ne nait pas tout seul et nous avons besoin les uns des autres pour progresser.
Les grandes équipées se font en équipe.