« On ne joue pas au tennis tout seul » (Yves Doutrelugne)
Ficelle n°20 : Tennis relationnel
La communication est une interaction. En d’autres termes, notre comportement est très souvent la réponse au comportement d’une autre personne, qui, lui-même est une réponse à notre comportement et ainsi de suite.
Ainsi, comme au tennis, chaque coup relationnel influence le coup relationnel reçu en retour. Certains matches relationnels sont équilibrés et d’autres non.
Dans ce cas, chaque coup appelle un coup identique mais un peu plus fort. Chaque réaction de l’un amène l’autre à répondre sur le même mode de comportement, en faisant un peu plus de la même chose (plus je fais ça, plus l’autre fais ça…). C’est l’escalade.
Dans une interaction relationnelle dysfonctionnelle, chacun des deux joueurs pense et essaie de prouver que « c’est l’autre qui a commencé », que c’est « à cause de l’autre, de son comportement »…
CONCRETEMENT : comment s’en sortir ?
Deux solutions pour mettre fin à l’escalade :
- Chercher à changer l’autre
Cette solution est évidente et logique puisque « si j’agis comme je le fais c’est parce que l’autre agit comme il le fait ».
Seul inconvénient, elle ne fonctionne pas ! (ou très peu, ou à très court terme…)
- Changer soi-même quelque chose dans la relation
Si vous changer votre comportement, votre façon de réagir, l’autre va devoir s’adapter et l’interaction va se modifier.
Moins logique à priori que la première solution (puisque nous sommes convaincu que c’est l’autre qui …) mais beaucoup plus efficace dans la pratique.
Si je vous dis que dans une partie de tennis, un seul joueur peut décider de frapper moins fort ou même de ne plus renvoyer la balle ? Ca semble évident là, non ?