« Si la solution est plus importante que le problème, pourquoi ne pas s’intéresser davantage aux solutions possibles? (W. O’Hanlon)
Orientation solutions
Notre éducation nous apprend que c’est en corrigeant nos défauts, en améliorant nos points faibles, en résolvant les problèmes que l’on progresse. Ainsi, nous avons l’habitude de chercher ce qui ne va pas et de peu nous intéresser à ce qui fonctionne, aux points forts. Ou encore d’explorer les causes des problèmes plutôt que de nous centrer sur les solutions.
A l’inverse être orienté vers les solutions, c’est porter son attention sur ce qui fonctionne. C’est travailler sur les compétences, les ressources, les capacités des personnes.
En d’autres termes, on pourrait dire que « le problème, c’est le problème ». A force d’en parler, de l’analyser, d’en rechercher les causes, on ne voit plus que lui. Et plus le problème est visible, plus il prend de l’ampleur et plus il devient difficile à résoudre.
Etre orienté vers les solutions consiste à diriger le regard vers de nouvelles directions en se posant d’autres questions. C’est une incitation au mouvement, à l’action, à aller vers l’avant.
Il s’agit d’élargir notre vision des situations et de les aborder sous des angles différents, souvent négligés. Le positif appelle plus de positif, l’action plus d’action.
CONCRETEMENT
Vous pouvez prendre l’habitude d’utiliser cette approche pour vous-même et également dans les entretiens avec vos collaborateurs.
Les grands principes de l’orientation solutions :
- Atténuer l’idée qu’il y a un problème (plutôt que de l’amplifier)
- Définir un problème qu’il est possible de résoudre, réaliste (plutôt que de partir de la vision, des exigences de la personne parfois démesurées, irréalistes)
- Chercher des options (plutôt que d’explorer les causes)
- Se centrer sur les opportunités (plutôt que sur les difficultés)
- Faire émerger les ressources de la personne à résoudre le problème (plutôt que ses points faibles)
- Se focaliser sur l’action et définir le « comment » (plutôt que de comprendre le « pourquoi »)